L’Homme est toujours confronté aux 3 questions existentielles qui sont :
- Qui suis-je ?
- D’où est ce que je viens ?
- Où vais-je ?
La généalogie a pour objectif de répondre à la question des origines, de ses propres origines. J’ai décidé de faire mon arbre ce que les techniques modernes d’aujourd’hui rendent possibles au moins de façon relative…
Je peux donc répondre à ce jour à la question d’où est ce que je viens.
La généalogie des Jaunaux est la suivante : Je suis Laurent Jaunaux
- Fils de Denis et Michelle Chevrier
- Fils de Robert et de Jeanne Hoyet
- Fils de Georges et Emmélie Zoé Buridant
- Fils de Yves et Flore Marie Verleye
- Fils de Ol(l)ivier et Anne-Marie Guillaume (je mets 2 l en option car selon ses actes il est orthographié avec 1 ou 2 « l » – nous sommes en 1814-1876)
- Fils de Yves Jaunaux et Anne le Guilloux
- Fils de Yves Jaunaux et Marie le Gal (vers 1760)…
Le reste est dans les registres paroissiaux de 3 communes des Côtes d’Armor et je ne vous cacherais pas qu’il faut se les coltiner… Soyons heureux qu’ils aient été protégés de la destruction des républicains.
Ce qui est intéressant c’est de voir d’où nous venons. Bon, c’est conforme à la légende familiale, les Jaunaux viennent de Bretagne et d’un endroit très précis. En fait ils viennent de 3 villages qui sont dans un même périmètre (voir la carte ci-dessus), entre Guingamp et la mer, dans les côtes d’Armor. La migration en région parisienne est très récente et date de Yves Jaunaux (lui même né à Lantic) qui est visiblement tombé amoureux de Flore Marie Verleye, elle-même née à Commeny (en Seine et Oise – ils auraient au moins pu choisir Montparnasse -). Les 3 villages en question sont :
- Lantic
- Bringolo
- Goudelin
Les plus anciennes traces, celles du premier Yves Jaunaux (qui a épousé Marie le Gal) que j’ai découvertes, sont de Goudelin et son extrait de naissance se trouve dans les registres paroissiaux…
Ce qu’il y a de passionnant, c’est de découvrir la vie de ses ancêtres ; les miens – lignée Jaunaux – ont tous été attachés à la terre, c’étaient des laboureurs de condition modeste qui n’ont pas beaucoup voyagé hors de leur village. D’ailleurs ce sont les mariages qui les ont fait se déplacer.
J’ai eu un ancêtre que je considère être un vrai personnage de notre histoire familiale ; il mérite qu’on s’y attache. Il s’appelait Olivier. Il avait 3 garçons à savoir Yves, Pierre et François. En 1873 il perd son épouse Anne Marie, ainsi que Pierre et François. Pierre était matelot sur le Transporteur « le Var »et c’est à Nouméa qu’il décède à l’âge de 22 ans. Olivier va se remarier6 mois plus tard avec Anne-Marie Collet, tous deux en second mariage.
Malédiction Fraternelle ? Ollivier avait un Frère qui s’appelait François Guillaume dont l’un des enfants, François-Marie Jaunaux meurt à Saïgon en février 1863, quelques semaines avant le fameux traité éponyme qui rattacha la péninsule indochinoise à la France. Son décès sera acté à Lantic le 10 avril de la même année.
Nous avons donc aussi eu quelques marins. Pour des Bretons ce n’est pas étonnant…
Je tiens la base généalogique à qui souhaite. Elle sera complétée par les lectures que j’aurai faites des registres paroissiaux.