Poursuivons la découverte des saveurs septentrionales des eaux de vies écossaises !
J’ai récemment eu l’opportunité de découvrir le Laphroaig… C’est un whisky qui multiplie les difficultés. Pas facile à ouvrir (en étant sobre !), pas facile à déguster (il est très tourbé !) et pas facile à avaler (regardez son étiquette, 58,3 %), il réserve néanmoins de grandes surprises.
La distillerie de cette boisson d’homme est située sur une île méridionale d’Ecosse. En fait, elle se situe dans les Lowlands, la partie sud de l’Ecosse. C’est une île qui se situe entre la Grande Bretagne et l’Irlande, au sud de Mull et d’’u port d’Oban. Elle est à l’opposé du Speyside. Voilà pour la situation géographique.
Maintenant, le goût… Si vous n’aimez pas les saveurs tourbées, n’insistez pas, le Talisker parait fade à côté du Laphroaig ; c’est vous dire. C’est un whisky charpenté, un peu rugueux, typé, fort et très tourbé qui ne laissera personne indifférent. On l’aime ou on le déteste.
Sa teneur en alcool vous permet de dresser une cartographie de votre gorge dés la première gorgée. C’est fort… La seconde gorgée passe mieux tant au niveau du goût que de l’alcool. En fait, vous ne l’apprécierez vraiment qu’au deuxième verre… et non, ce n’est pas une blague.
Buvez le franchement, avalez goulument. Ses saveurs remonteront dans votre odorat et elles s’ouvriront dans votre nez.
Sachez l’apprécier ; c’est une expérience unique.