Plusieurs amis sont récemment venus à la maison afin que nous puissions tranquillement passer la soirée ensemble… Au programme, whiskys (que des bons… aucun blended), haggis et romeo y julieta (Churchills… hein… nous les avons ramenés de notre précédent voyage à Cuba).
C’est l’aîné de nos amis qui a apporté de haggis afin que je le prépare. Il l’a acheté sur internet ; un « premium haggis » comme c’était spécifié sur les boîtes (oui… acheter un haggis entier n’a pas nécessairement lieu sauf à vouloir déclamer un « address to a Haggis », ce que je n’ai pas fait puisque j’étais le seul homme à porter le kilt). Il avait apporté le haggis dans une boîte métallique, les mêmes qui servent à transporter les billets de banque hors de France (ouaip, parce que transporter des billets de banques de l’Etranger vers la France, ça c’est louche !…) ou encore celles qui servent à transporter des diamants… Mais bon, relativisons, notre agent spécial a exceptionnellement endossé ce rôle pour transporter du haggis sauvage… Encore qu’il n’avait pas les menottes entre son poignet et la poignée de la tant convoitée valise.
Pour les ceusses qui l’ignoreraient encore, le haggis est de la panse de brebis farcie, épicée et aromatisée. C’est le plat national écossais, goûteux à souhait, fondant au palais et parfumé comme il se doit. Cela se présente sous la forme d’un hachis mais quel délice !… Il se mange accompagné de purées et évidemment arrosé de whisky… C’est l’occasion de sortir un bien tourbé. Pour l’occasion, nous avions sorti le Caol Ila, whisky d’Islay et du Scapa, whisky des Orcades… Nous étions donc dans les éthers insulaires tourbés et fruités selon le whisky.
Curieusement la cuisson s’est bien déroulée… J’ai arrosé régulièrement et comme il se doit le haggis de whisky pendant la cuisson à feu doux. A côté de cela, purée de pomme de terre et purée de carottes. Bon, pour celles et ceux qui auraient pu avoir des réticences, nous avions prévu des filets de blancs de poulets au citron.
Puis le whisky était prêt ! La haggis aussi d’ailleurs !
Celles et ceux qui ne connaissaient pas ont tous goûté les mets présentés. Certains avaient une appréhension… C’est écossais… On ne sait jamais, de la nourriture de rebelles !
Finalement le plat est parti dans les estomacs… Et il n’en est pas resté grand chose au fond de la poëlle (oui, je l’avais cuisiné à la poëlle), les plus gourmands s’étant resservi plusieurs fois…
A la fin de la soirée, comme il restait encore du whisky, nous avons sorti les havanes… Churchills de Roméo y Julieta… fraîchement ramenés de Cuba. J’ai découvert le coup du cure-dent coupé en deux et planté dans le centre du cigare afin de mieux le tenir entre les dents et surtout pour ne pas trop humecter le bord du cigare…
Une soiré sympa, en terrasse, comme on les aime… Et vous savez quoi ? Il reste du whisky, du haggis et des cigares !…
Je n’irai pas par quatre chemins… Si vous êtes un calédophile – un amoureux de l’Ecosse pour les néophytes – un néophyte est juste après l’étape de récipiendaire – un récipiendaire est quelqu’un en devenir – vous devez absolument vous procurer les trois ouvrages dont je vais parler dans ce billet !
Il s’agit du cycle des aventures de Somerled, jeune gall-gael – mi viking mi gaël pour les profanes – profane est juste avant l’étape de récipiendaire – engagé au départ malgré lui dans une reconquête des terres de son clan dont son père et lui ont été spoliés.
Allez, c’est passionnant… Ca se déroule au 12e siècle dans les « Isles d’Ecosse », également dans sa partie occidentale qu’on appelle les Highlands…
Cette saga est écrite par Nathalie Dougal, écrivain au talent redoutable qui vous accroche dès les premières lignes de ses romans. D’ailleurs, la saga est à mi-chemin entre le roman picaresque ou de formation et le roman historique tant les détails fournis tant historiques que sociologiques sont nombreux.
L’écriture est efficace, à la fois légère et précise. Elle vous captive et vous donne inlassablement envie de connaître la suite… D’ailleurs au point où j’en suis (presqu’à la fin du 3e tome) j’en viens à espérer que les aventures de Somerled continueront indéfiniment, un peu comme ces moments épiques que nous adorons et qui nous amènent à espérer qu’ils vont durer éternellement. Action, amour, politique et ruse sont au programme !
J’adore… Il n’y a aucun autre mot pour dire ce que je pense de cette saga qui nous plonge dans les racines profondes d’un clan bien connu puisqu’il a été pendant longtemps LE clan qui régnait sur l’Ecosse, à savoir celui des Mac Donald. Le titre même de la saga « per mare per terra » est la devise même de ce clan prestigieux qui régna sur toute la partie occidentale de l’Ecosse, tant sur la mer que sur la terre, d’où cette devise…
Vous aimez l’Ecosse ? Vous ne l’avez pas encore lu ? Dépêchez vous vite de vous les procurer…
Et comme je suis un type vachement sympa – parfois un peu rude mais sympa quand même – je vous mets en dessous les liens Amazon qui vous permettront de vous les procurer. Ah…. les romans existent aussi en version Kindle, mais je ne suis pas fan des livres électroniques et je préfère l’odeur du papier et de l’encre ce qui explique que je ne mette que les liens directs pour les versions papiers…
Ora et Labora ! (quand même pour rappeler que les Ramsay lisent des ouvrages sur les Mac Donald)
L’année s’achève et la Saint Jean d’hiver nous rappelle que les jours vont désormais s’allonger, apportant chaque jour un peu plus de lumière à nos maisons. Cette lumière nouvelle, c’est la bûche que nous mettons dans l’âtre. J’ai choisi cette photo de la crêche car elle symbolise – outre la venue de celui qui nous a montré le chemin – la liberté, l’innocence et nos traditions.
Rappelons nous de l’évangile de Jean, celui qui annonce la Lumière ((Vous pensiez y échapper ?)) :
AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.
Alors ce jour dans nos familles, réjouissons nous de la venue de la Lumière… accueillons là dans nos crèches !
Voici une photo fort sympathique ; elle témoigne d’une amitié décennale et de parcours différents. Malgré l’éloignement et les turpitudes de nos vies, nous sommes restés de vrais amis… Mon Patoche, t’es génial !
Mes anges, mes amours, mes enfants, il y a un poème que j’ai toujours trouvé important et qui m’aide encore lorsque la vie, merveilleuse, peut paraître difficile. Mais il n’est rien qui soit insurmontable.
Alors voilà, c’est un poème écrit par Rudyard Kipling… Vous le connaissez grâce à son œuvre ; c’est lui qui a écrit “le livre de la jungle” et c’était un ami, un grand ami même de Baden-Powell…
Le poème s’appelle “si…”. C’est pas un titre qui casse des briques, mais tout son contenu est important. Il résume à lui tout seul ce que je souhaiterais que vous pensiez… et que je pense aussi.
Je n’aime pas Lavilliers… Ce n’est pas mon style… sauf que là, ce qu’il a fait est génial.
Alors mes enfants, cette chanson là elle est pour vous…