L'Ecosse, pays magique...
Burns 2017
Nous l’avons fait ! Nous avons fait une Burns pour le Clan Ramsay ce samedi 28 janvier de l’an de grâce 2017 !
Des 4 coins de l’hexagone nous sommes venus et par delà les frontières aussi ; 22 de France, 4 du Luxembourg, la plupart a répondu présent pour cet événement exceptionnel préparé par notre « Tanist » Philippe et Lady Magali.
Ce fut un grand moment de fraternité clanique, d’embrassades, de félicitations, de joie et de bonne humeur !
Des paroles, jamais une plus haute que l’autre, des mots d’amitié, des mots d’amour… La joie d’être ensemble et de partager notre passion écossaise, notre amour pour ce clan qui a décidé d’adopter des Français rappelant ainsi la Auld Alliance…
Clansmen, Ladies and Lassies, pipe band, sword dancers, whisky and haggis, all were there !
Quelle fête, quelle ambiance… Tous arboraient fièrement le tartan du clan, le bleu ancien des Ramsay, portant le Kilt pour les Clansmen, le Sash pour les Ladies et la cravate pour certains… Une unité d’esprit… Tout y était !
Le 91st Gâtinais District Highlander Pipe Band nous a interprété de nombreux morceaux, les lanceurs de St Michel force écossaise étaient aux anges !
Le Haggis était à la hauteur… Mais pas n’importe laquelle ! Au moins celle du Ben Nevis ! C’était le meilleur haggis qu’il m’ait été donné de déguster. Il faut dire que notre « tanist » ((Le Tanist est traditionnellement l’hériter d’un Clan, celui qui est amené à succéder à son chef)) Philippe a piloté les fourneaux d’une main de Maître… Maître Philippe nous a cuisiné un haggis à se damner, moelleux avec une sauce au whisky qui va bien. J’ai même remarqué un gourmand de notre clan manger une pleine assiette de haggis sans aucun accompagnement, son verre de whisky sur le côté de son assiette…
Notre Clansman Gérald nous a donné un toast aux lassies des plus élégants – à croire qu’il avait fait ça toute sa vie !
Un événement incroyable, un truc de dingue, une prouesse réalisée par Anaïs, l’une de nos sword dancers qui a réussi un sans faute (ce qui pourrait l’amener en compétition) devant une centaine de convives… Nous pourrions alors partir sur le champ de bataille confiants en notre victoire ! Eh les MacKinnon, Oh les Cameron… Tenez vous prêts, les Ramsay arrivent !
Et vers 1h le 29… nous nous séparâmes repus et heureux de ce temps de partage passé ensemble…
Un GRAND MERCI à Lady Magali, à Maître Philippe (qui ne vient pas de Lyon 😉 ) et à ceux qui ont organisé cette soirée qui a dépassé nos espérances. Vous trouverez ci dessous quelques photos de cet événement.
Et comme nous avons l’habitude de le dire dans le Clan…
Ora et Labora !
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Per Mare per terra !
Je n’irai pas par quatre chemins… Si vous êtes un calédophile – un amoureux de l’Ecosse pour les néophytes – un néophyte est juste après l’étape de récipiendaire – un récipiendaire est quelqu’un en devenir – vous devez absolument vous procurer les trois ouvrages dont je vais parler dans ce billet !
Il s’agit du cycle des aventures de Somerled, jeune gall-gael – mi viking mi gaël pour les profanes – profane est juste avant l’étape de récipiendaire – engagé au départ malgré lui dans une reconquête des terres de son clan dont son père et lui ont été spoliés.
Allez, c’est passionnant… Ca se déroule au 12e siècle dans les « Isles d’Ecosse », également dans sa partie occidentale qu’on appelle les Highlands…
Cette saga est écrite par Nathalie Dougal, écrivain au talent redoutable qui vous accroche dès les premières lignes de ses romans. D’ailleurs, la saga est à mi-chemin entre le roman picaresque ou de formation et le roman historique tant les détails fournis tant historiques que sociologiques sont nombreux.
L’écriture est efficace, à la fois légère et précise. Elle vous captive et vous donne inlassablement envie de connaître la suite… D’ailleurs au point où j’en suis (presqu’à la fin du 3e tome) j’en viens à espérer que les aventures de Somerled continueront indéfiniment, un peu comme ces moments épiques que nous adorons et qui nous amènent à espérer qu’ils vont durer éternellement. Action, amour, politique et ruse sont au programme !
J’adore… Il n’y a aucun autre mot pour dire ce que je pense de cette saga qui nous plonge dans les racines profondes d’un clan bien connu puisqu’il a été pendant longtemps LE clan qui régnait sur l’Ecosse, à savoir celui des Mac Donald. Le titre même de la saga « per mare per terra » est la devise même de ce clan prestigieux qui régna sur toute la partie occidentale de l’Ecosse, tant sur la mer que sur la terre, d’où cette devise…
Vous aimez l’Ecosse ? Vous ne l’avez pas encore lu ? Dépêchez vous vite de vous les procurer…
Et comme je suis un type vachement sympa – parfois un peu rude mais sympa quand même – je vous mets en dessous les liens Amazon qui vous permettront de vous les procurer. Ah…. les romans existent aussi en version Kindle, mais je ne suis pas fan des livres électroniques et je préfère l’odeur du papier et de l’encre ce qui explique que je ne mette que les liens directs pour les versions papiers…
Ora et Labora ! (quand même pour rappeler que les Ramsay lisent des ouvrages sur les Mac Donald)
Le Cragganmore
C’est assurément un whisky du Speyside… et qui dit Speyside dit whisky rond, fleuri…
Le Craggan est un cours d’eau du nord du Speyside, celui là même qui entre dans la composition merveilleuse de ce whisky enchanteur.
Nous avons eu la chance de déguster un 12 ans d’âge qui répond tout à fait aux attentes d’un whisky de cette région. Il est effectivement rond, équilibré en bouche… Je l’ai trouvé légèrement iodé ce qui est pour le moins surprenant parce que la distillerie n’est pas du tout au bord de la mer… Elle est au contraire dans les terres, mais elle subit l’influence de la mer située non loin de là.
Au niveau des arômes, ceux qui aiment les fruits et agrumes seront servis !!! On peut y trouver des arômes de citron ou de pamplemousse… Également des notes de fleurs encore que je les ai trouvées plus discrètes que les arômes fruités.
C’est assurément un grand whisky qui plaira aux amateurs de whiskies fleuris, ronds et équilibrés. C’est évidemment un single malt riche qui laisse apparaître des arômes variés qui font vibrer les papilles… J’en connais quelques uns qui l’ont apprécié et la photo laisse apparaître le niveau de notre première descente (avec les copains !!!).
Il paraît que c’est un whisky complexe. Je le trouve personnellement riche en goûts et en arômes…
Bref, je le recommande aux amateurs exigeants de single malts, ceux qui ne souhaitent pas être déçus et qui souhaites avoir différents arômes en bouche.
Oban, une ville, un whisky
Il y a longtemps que je souhaitais écrire un article sur Oban… Chaque fois que je vais en terre d’Ecosse, c’est un point de passage obligé.
Oban est une petite ville portuaire située dans les Highlands, à 3h30 de Glasgow (par la route) sur la côte ouest. Ce port est un lieu stratégique qui vous conduira vers toutes les îles d’Ecosse, qu’il s’agisse de Mull ou des Hébrides (où l’amateur appréciera les midges )… J’apprécie Oban car c’est une ville qui inspire la tranquillité.
La particularité de cette ville est d’avoir un… petit Colisée… Vous ne rêvez pas, cette ville possède un sorte de petit Colisée qui a été construite à la fin du 19e siècle par un riche habitant de la ville qui souhaitait donner du travail à tout le monde. C’est ainsi que naquit la McCaig’s tower. Cela vaut le coup de garer sa voiture en ville et monter par les petits chemins jusqu’à cette bâtisse. D’une part les maisons que l’on croise sont magnifiques, ensuite l’endroit est très romantique. Lorsque l’on arrive à la McCaig’s tower, on se rend compte qu’il s’agit d’un mur d’enceinte terriblement fleuri et très romantique.
Lorsque vous avez visité la McCaig’s tower, arrêtez vous au pub local, situé sur l’avenue principale qui traverse la ville, côté quais. Le pub s’appelle le Cuan Mor… C’est une brasserie qui propose des bières originales. C’est aussi un restaurant assez branché, très sympathique. Si vous y allez aux heures de pointe, il vous faudra patienter car le pub est très fréquenté. Par contre quand vous êtes installés à table, le plaisir (intense) commence ! C’est bon, c’est délicieux, leurs bières sont bonnes, c’est du pur plaisir…
Mais quand on est à Oban, il faut prendre son temps… Non loin du Cuan Mor, que vous remontez vers la colline, vous prenez la première à droite… C’est une impasse, mais quel plaisir que de s’y perdre ! Une enseigne pend dans la rue et là vous découvrez que c’est l’impasse de la distillerie du fameux single malt, fondée en 1794…
La visite de la distillerie vous permettra de découvrir un lieu magique, envoûtant. Toutes les étapes de conception, de distillation sont décrites au cours de la visite qui vous montrera les bacs de fermentation et les alambics. Cette visite se termine comme il se doit, avec une dégustation. Ils vous offrent également un verre de la distillerie à l’occasion de certaines visites guidées.
C’est un whisky fleuri de 14 ans d’âge qui a maturé dans des futs de cherry importés des Etats-Unis. Il dégage un parfum très subtil de fruits, de miel avec une légère touche d’iode. Il est beau, il est bon, il est rond, il fait même frais quand on l’a en bouche.
C’est de très loin mon whisky fleuri préféré, devant Macallan, c’est tout dire. Il ne peut pas laisser indifférent les vrais amateurs de bons whiskys.
Le Jura, un whisky subtil
C’est par hasard que quelques amis (une dizaine) sont venus dîner à la maison et comme à leur habitude, quand certains viennent déjeuner ou dîner, il apportent une bouteille de whisky – du single malt très généralement.
Cette fois là, nous avons eu la chance de déguster un délicieux Jura…
Contrairement à ce que son nom indique, ce n’est pas un whisky qui vient de Lons-le-Saunier… non, c’est bien un whisky écossais qui nous vient de l’île de Jura. C’est une ile des Hébrides (intérieures) située sous Mull et au dessus d’Islay… Islay… whisky… voilà, nous y sommes ! J’ai appris en fouillant un peu sur l’encyclopédie mondiale que c’est sur cette ile que G. Orwell aurait achevé d’écrire son roman 1984.
Nous pouvons facilement deviner que, venant des îles, ce whisky aura une teneur fumée. C’est effectivement le cas, il est cependant bien moins tourbé que les whiskys d’Islay ou que le Talisker de Skye. Il est en revanche beaucoup plus tourbé que son proche parent : le Scapa.
Il est également très rond en bouche, très fruité également avec quelques saveurs de miel épicé. Allez, il m’a plu, je suis emballé… C’est un excellent compromis entre un Caol Ila et un Oban par exemple. Pour celles et ceux qui n’ont pas l’habitude des tourbés, c’est un whisky qui constitue une excellente approche.
En plus il s’appelle superstition et affiche – ce qui peut paraître surprenant pour un malt d’Ecosse – une croix ansée égyptienne, l’ankh qui est un haut symbole de spiritualité… Entre la spiritualité et le spiritueux il n’y a qu’un pas que nous avons vite fait de franchir !
C’est donc une superbe whisky aux goûts variés dans une bouteille d’exception !
Slàinte !
Joyeuses fêtes de Beltaine
Aujourd’hui, le 1er mai, est le jour de Beltaine ; c’est une ancienne fête celtique qui annonce définitivement le retour de la Lumière dans le monde ((en ce sens nous ne sommes pas loin des représentations de Jean l’Evangéliste ni des premiers versets de son Evangile)) . C’est une fête traditionnellement dédiée à Belénos et Cermunos, anciens dieux celtiques. Dans les différents pays celtes et nordiques, on la trouvera également sous le nom de Walpurgis.
Beltaine était célébrée par des feux, comme pour la Saint Jean. Il s’agissait de feux purificateurs dont la fonction était de protéger les familles et les animaux.
Cette fête semble avoir également été dédiée aux rites de passages ; les communautés druidiques les utilisent toujours à cette fin.
Alors, je profite de cette journée pour vous souhaiter un joyeux 1er mai et de joyeuses fêtes de Beltaine. Que la Lumière illumine nos coeurs !
Caol Ila 12 ans d’âge
Des amis sont venus à la maison et ils avaient dans leur panier un Caol Ila de 12 ans d’âge.
Pour ceux qui l’ignorent, le Caol Ila est un whisky tourbé ; ce qui peut signifier qu’il vient d’Islay, l’île qui produit la plus grande part des whiskys tourbés. C’est effectivement de là qu’il vient, la distillerie se trouvant sur la côte située au nord-est de l’île, non loin de Port Askaig.
La bouteille est élégante, légèrement évasée. Le whisky possède une belle couleur dorée qui dans le verre s’éclaircit (on le voit sur la photo). Lorsque vous ouvrez la bouteille, de suite vous sentez la tourbe qui ne vous trompe pas sur son origine.
Moins fort que l’Ardbeg, tant en goût qu’en degré, il est quand même à 43° et se boit comme tel. D’ailleurs, avec ce degré il n’est pas besoin de le couper à l’eau de source – si tant est que l’on puisse couper un whisky.
Au niveau du palais, c’est un délice. La tourbe laisse vite la place à des senteurs légèrement fruitées, agréables. Certains y trouvent également un arrière goût d’amande que je n’ai pas personnellement constaté. Il peut paraître également légèrement épicé, ce qui ne gâte rien.
C’est un whisky qui reste très tourbé, rappelant la terre des îles d’Ecosse comme tous les whiskys d’Islay. Il convient aux connaisseurs qui apprécient déjà le whisky authentique et “masculin”.
Merci les amis !
Loreena McKennitt
Amateurs de civilisation Celtique, Celtes de tous pays, oyez oyez, je vous invite si ce n’est déjà fait à découvrir une représentante émérite de cette culture plusieurs fois millénaire en la personne de Loreena McKennitt ((du Clan des MacKenzie donc… ok…. je vois que vous ne suivez pas. Kennitt est une transcription de Kenneth, lui même transcription anglicisée de Mac Coinnich ou Cionaodh… donc les MacKenzie… simple non ?)) . Si vous ne la connaissez pas encore je vous invite à la découvrir.
Sa voix est claire et puissante, ses instruments sont issus des folklores Ecossais, Irlandais et Bretons (eh oui !). Elle a rencontré des groupes et chanteurs qui ont profondément influencé son style ; ils sont Alan Stivell et Mike Oldfield, également Enya, Peter Gabriel ou Kate Bush…
Son style est relaxant, reposant… le genre de musique que l’on écoute généralement au coin d’un feu avec des amis.
Je vous invite à découvrir une des mes musiques préférées, the Mummer Dance… Le Mummer’s Day est une vieille tradition celtique ((De Cornouaille, elle est également pratiquée au Canada)) qui a lieu lors du premier dimanche qui suit Noël ou au premier de l’an (selon les lieux). Les participants se peignent en noir, se déguisent, portent des masques afin de ne pas être reconnus et jouent de la musique dans la rue en échange de nourriture. C’est une journée dédiée au “noir”… puisque la lumière reparaît après cette célébration.
Mais nous nous éloignons du sujet !
Une vidéo vaudra toujours mieux que des mots… Voici the Mummers Dance de Loreena McKennitt.
The Mummers Dance Loreena McKennitt par xcuiraptor
Bonne année 2016
2015 s’achève ! Je vous souhaite une excellente année 2016 ! Qu’elle soit placée sous les signes du bonheur, de la joie et de la paix !
… et que cette nouvelle année vous permette d’aller visiter l’Ecosse !!!
2015 is over ! I wish you and yours a happy new year 2016 ! May it bring you happyness, joy and peace !
…and that new year brings you the opportunity to visit Scotland !!!
Amazing Grace–Amazing Scotland
Une vidéo, une musique belle, simple et envoûtante. L’Ecosse qu’on aime, l’Ecosse grande et magnifique. Un cadre de tournage sompteux ; Eilean Donan Castle – le château peut être le plus connu d’Ecosse, qui se situe sur la route qui relie Skye à Invergarry, avant les 5 sisters, le long du Loch Duich…
A écouter sans modération…